La visite du fort de Jahili est quasi une obligation lorsqu’on vient à Al Ain
La ville de Al Ain
Al Ain est une ville des Emirats située à la frontière avec Oman.
C’est une cité Oasis à la porte du désert.
Les 6 oasis font la base de cette ancienne cité et chaque oasis avait un fort pour défendre l’eau et la palmeraie. La ville était déjà dotée d’un réseau d’irrigation pour la culture.
Cette ville a donc été très importante car elle était un point de rencontre et de passage pour le commerce et se présente comme une ville héritage de la tradition des Emirats Arabes Unis.
Elle reste la seconde ville de l’Emirat d’Abu Dhabi.
Fort Al Jahili
Le fort Jahili est le plus grand bâtiment militaire de la ville .
Il a été construit au XIX° siècle, complété au XX° et terminé sa restauration en 2008.
Le fort se trouve aujourd’hui au centre de la ville et symbolise l’architecture traditionnelle du pays.
La plus vieille partie se trouve à l’intérieur du fort, cet ancien fort a 35 mètres de côté.
La partie moderne (XX° siècle) possède une cour de 90X60 mètres et intègre le vieux fort.
Architecture Vernaculaire
C’est un bel exemple de régulation thermique de part les matériaux et de son système de ventilation.
Les murs sont constitués de terre (Voir briques de terre), de boue et de feuilles de palmier, ce qui constitue un parfait isolent.
En outre l’épaisseur de ces murs est d’environ 95 cm et en fait un véritable régulateur thermique.
On notera le peu d’ouvertures, la circulation intérieure se faisant dans la pénombre.
Des prises d’air permettent la circulation de l’air frais qui neutralise, la nuit la monté en chaleur de l’intérieur fournie par les murs.
La structure de le charpente est constituée de troncs de palmiers.
Par la suite au XX° siècle, on utilisera la même terre additionnée de plâtre.
Retour aux sources
Ce bâtiment militaire fait immanquablement penser au «Désert des tartare» et en conserve la poésie du lieux. On peut errer dans cet univers comme le jeune lieutenant Drogo, car peu fréquenté, on peut encore y déambuler seul dans l’attente hypothétique de l’attaque des tartares.